Vous vous apprêtez à acheter un ou plusieurs (c’est mon cas) cahier de vacances pour votre/vos enfants ?
Vous souhaitez occuper votre enfant pendant les vacances et/ou maintenir ses acquis scolaires mais vous êtes perdu(e) devant l’immense rayon de votre librairie ou supermarché ?
Vous avez peur que le cahier de vacances soit une dépense inutile et termine comme ramasse poussière sur une étagère ou au pire dégoûte votre enfant ?
Pas de panique, à la fin de cet article vous connaîtrez mes 5 critères pour choisir LE cahier de vacances le plus utile au développement de votre enfant, qui a le plus de chance de lui plaire et d’être réalisé jusqu’au bout.
1. La présentation du cahier de vacances doit favoriser la concentration :
L’organisation du cahier doit être agréable. C’est-à-dire : Visuellement aérée, claire, simple. Eviter les couleurs trop criardes, les pages surchargées d’écritures ou de dessins et les exercices différents qui sont positionnés côte à côte.
Les yeux doivent pouvoir se fixer facilement sur un point sans être perturbés/déconcentré.
Privilégiez les cahiers ou les exercices sont répartis à la verticale sur les pages. Dans l’idéal: 1 exercice par page ou à la suite de l’autre.
Eviter le mélange des typographies dans un même exercice : script / cursif…. Qui entraîne de la confusion dans l’esprit de l’enfant et participe au problème de dyslexie.
2. Le cahier de vacances doit présenter des situations et des images réelles :
Principe de la pédagogie Montessori, il a démontré toute son utilité grâce aux neurosciences dans l’acquisition des connaissances et l’appréhension de nouveaux concepts.
Un cahier est déjà de l’abstraction : l’enfant n’a pas accès aux 3 dimensions. Il ne peut pas toucher le volume de l’objet dessiné. Point encore plus essentiel pour les petits (moins de 6 ans) qui n’ont pas ou très peu de capacité d’abstraction (imaginer/visualiser dans la réalité l’objet dont on est en train de leur parler).
Il est donc important que les visuels restent ancrés dans le concret et mettent en scène des situations réelles. Dans l’idéal sous forme de photos ou de dessins au plus proche de la réalité (plage, bateau, forêt, animaux, enfants…)
Donc, on évite les animaux personnifiés (chien qui parle…), les personnages de dessin animés, les animaux fantastiques….
3. Le contenu du cahier de vacances doit correspondre au niveau de l’enfant: :
Peu importe la classe ou l’âge mentionné sur le cahier. Ce qui compte c’est de regarder les activités proposées en le feuilletant. Ainsi on peut vérifier qu’elles correspondent bien à ce que maîtrise l’enfant ou qu’il a acquis récemment.
Si c’est trop facile l’enfant ne trouvera pas d’intérêt dans le cahier de vacances et l’arrêtera car il s’ennuit.
Si c’est trop difficile, il ne voudra pas l’ouvrir car il sait qu’il sera en échec. Le but est plutôt d’augmenter la confiance en soi si déjà l’année scolaire ne s’est pas passée au mieux.
Pour exemple, ma fille à 3 ans avait des cahiers de très petite section jusqu’à moyenne section. En septembre, elle entrera dans sa 3 ème année d’école (équivalent grande section traditionnelle) et tous les cahiers de vacances classiques qui lui conviennent pour cet été sont ceux du programme de Grande section ou passage de grande section vers CP.
4. Ne faites pas confiance aux labels :
Montessori, correspond au programme, crée par des professeurs des écoles… Ils ne garantissent malheureusement pas les critères de choix évoqués plus haut. Ils servent souvent uniquement de caution.
Il faut donc feuilleter les cahiers pour s’assurer qu’ils correspondent aux critères que l’on recherche.
J’ai pour ma part déjà vu des cahiers d’activités dit « Montessori » conçus à l’encontre des principes Montessori ou du bon sens.
5. Entretenir la motivation de l’enfant pour le cahier de vacances
Si l’on part dans l’optique de rattraper des retard scolaires et/ou de répondre à la demande du professeur que votre enfant n’aimait pas, la motivation et l’envie de votre enfant pour le cahier de vacance va sérieusement être entamée. Votre enfant aura l’impression de revivre ces moments pénibles dès qu’il ouvrira le cahier.
Présenter le cahier de manière positive et non comme une contrainte. Laisser l’enfant choisir les exercices qu’il souhaite faire. Ma fille saute régulièrement des exercices ou des pages. Ce n’est pas grave car nous sommes amenés à les réaliser un autre jour, quand on reprend le cahier de vacances.
Utilisons le cahier de vacances comme un jeu et une façon de ne pas oublier ses connaissances durement acquises dans l’année (pour les plus grands). Ceci peut maintenir l’intérêt de l’enfant et le pousser à réaliser le cahier de vacances jusqu’au bout.
Depuis ses 3 ans ma fille (scolarisée en école Montessori) a toujours manifesté de l’intérêt pour ses cahiers d’activités. Il ne m’est pas difficile de lui en proposer, c’est même souvent elle qui me le demande. C’est même pour elle un palliatif à l’école (elle me demande souvent quand l’école recommence même le week-end).
Elle aime la diversité des activités du cahier : observer, colorier, compter, lire, graphisme… Elle ne voit pas le cahier de vacance comme un travail ou un apprentissage forcé, ni vraiment comme un jeu. C’est une activité à part entière qu’elle fait avec plaisir. Parfois on en réalise même un d’une seule traite (d’où mon stock permanent de cahiers d’activités Montessori ou non).
Conclusion
Il est possible que la totalité du cahier de vacances ne réponde pas à tous les critères. Dans ce cas, ce n’est pas la fin du monde car vous aurez quand même choisis les meilleurs cahiers de vacances ou d’activités disponibles.
Dites moi en commentaire, si cet article vous a permis de bien sélectionner votre cahier de vacance.
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